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J50. Bryce.

Publié le par Martial

~~J50 Lundi 02/06/2014 Bryce. Ciel assez bleu. Vent, bourrasques.

Je me lève , Lutz dort encore, les canadiens remballent. Je file aux douches, au retour Lutz prépare son déjeuner. Je déjeune avec lui. Je dis au revoir à Lutz et aux Canadiens et je pars en randonnée avant qu'ils ne partent. Ça donne moins l'impression d'être abandonné sur le bord de la route.

Je prends le Shuttle, gratuit avec le "pass" jusqu'au point le plus éloigné "Inspiration point" pour faire Peekaboo loop. Mais cet accès est fermé. Pas grave, je fais le RIM jusqu'au prochain point d'accès par Navajo Trail. Cette balade est superbe et facile, à faire même avec de jeunes enfants. Je n'arrête pas de sortir mon APN. Je le range, je fais dix pas et un autre angle me séduit aussi sûrement qu'un Baba au Rhum ( ma femme lit mon blog) et je clique à nouveau.

Le RIM. Descente Navajo.Le RIM. Descente Navajo.Le RIM. Descente Navajo.
Le RIM. Descente Navajo.Le RIM. Descente Navajo.
Le RIM. Descente Navajo.Le RIM. Descente Navajo.Le RIM. Descente Navajo.

Le RIM. Descente Navajo.

~~La descente par Navajo trail est impressionnante, sans danger et propice à des prises spectaculaires. Je déjeune assis sur une souche ,à l'ombre, le long d'un wash, vers le fond du cañon. J'ai acheté avec beaucoup d'hésitation un « Mozarella cheese » made USA. Pauvre Monsieur Mozarella , il doit se retourner dans sa tombe. La texture de ce machin est assez élastique, le goût se partage entre le rien et l'aseptisé à outrance. En bouche ce machin n'éveille rien d'autre qu'une frustration face à un palais ouvert à l'éventail de saveurs de plus de 400 fromages que compte notre beau pays.Rassasié, nourri sans plaisir, j'entame le loop de Peek à boo. Compter 3 heures en marchant bien pour le tour complet depuis l'arrêt Shuttle. C'est étourdissant de beauté, seule la crainte d'une ampoule sur l'index freine l'ardeur de mes « clics ».

Je croise des Asiatiques, dont l'un jette maladroitement des cailloux derrière lui tandis que les femmes crient ! Etrange coutume... J'arrive à la hauteur du papy jaune, il m'interpelle et me fait part d'un péril. je ne m'étonne pas, le péril jaune, tout le monde connaît.

J'explique pour la enième fois, I'm French, I speak just a little, speak me simply please (IFISJALSMSP). Ses bars ondulent à l'horizontale scandés par des : » A rattle snake, a rattle snake ! » Ça, je comprends, donc gaffe. Le sentier est large de près de deux mètres j'oblique à l'opposé de l'endroit dénoncé, j'avance avec précaution suivi par mon ombre un brin hésitante.A l'approche du buisson la sonnette se met en route. Ce son n'a nul besoin d'être expliqué, c'est la première fois que je suis confronté à cette expérience « en live », mais ma culture télévisuelle ne me trompe pas et The Duke n'est pas là avec son six coups pour prévenir un assaut, prudence donc.

Le rattle snake est au pied du buisson, il se confond avec les branches mais je le vois, je passe au large en le cliquant (je loupe le clic, je ne prends que des branches)

Je croise d'autres randonneurs que je préviens PMDS, les premiers avec une gamine qui insouciante gambadait devant. Heureusement que ce mauvais coucheur n'est pas de plus, silencieux et sournois . J'étais au tiers du loop environ, je monte et je descends sans cesse, ce n'est jamais plat. Les vues sont somptueuses. Le dégradé des couleurs du rouge au blanc en passant par le rose et l'orangé sont magiques, les bougies dignes de décors de contes de fées. Je suppose qu'avec quelques complices le décor s'apprécie et se partage bien mieux, mais là, j'ai pâtisseries à volonté pour moi tout seul tous les jours et personne avec qui partager, c'est un peu triste de vomir tout seul après la crise de foie....

Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.
Rando du jour.

Rando du jour.

Je termine ma rando en passant par l'alternative de Navajo loop. Au retour c'est à droite par « Two Bridges ». Je constate que c''est plus facile de remonter de ce côté. J'arrive en haut, les jambes commencent à faire mal, je regarde ma montre, sept heures que je marche, c'est bon, je rentre. Au View point il y a plein de monde, je regarde distraitement. Une femme se retourne. WPLY ! Son rouge à lèvres me saute aux yeux, comme un feu d'artifice, puis c'est son maquillage, sa tenue de ville « shopping » et enfin ses chaussures taillées dans des asperges. C'est une star maquillée comme une voiture volée où un truck customisé, je n'ai pu approfondir mon expertise de près par pure politesse. Je clique discrètement.

La blonde du jour.

La blonde du jour.

Au camp, je me douche rapidement, je fais mes courses et je tente internet durant 1H15, impossible d'obtenir une connexion, ni avec l'ordi, ni avec le téléphone... 1H15 de perdue pour rien. J'abandonne, je rentre dîner. J'ai acheté une cartouche d'alcool avec mèche. Je bricole un socle avec une canette vide, je mets le tout dans mon four Ikéa et je fais bouillir de l'eau pour mes nouilles. Pendant que l'eau chauffe je me fais une tomate avec sauce toute prête, pas terrible la sauce. Il fait nuit, je me couche. La nuit, j'ai froid aux jambes, Il fait donc plus froid qu'hier, à moins que le Brandy d'hier.... Demain, je me couvrirai avec la couverture de survie, bien efficace pour garder la chaleur à défaut de blon...de chaussettes, car au GC où il a fait zéro, je n'ai pas eu froid.

J50. Bryce.
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R
C'est reparti. Parfait !!!!!
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