J58. Las Végas.

~~J58 Mardi 10/06/2014 Las Végas.

Je tente la connexion de bonne heure, je parviens à accrocher un peu, mais vers 8 heures, terminé. C'est saturé, ça plante tout le temps. Encore une connexion merdique. Hôtel à éviter si l'on veut de l'internet, même à la réception, ça ne marche pas.

Il est temps de restituer la voiture. Je charge le vélo dans le coffre et je me dirige vers l'aéroport et une station service.

Je tente de faire le plein avec ma CB.

Je ne comprends décidément rien à ce que me propose l'écran , je demande de l'aide.

S'il y a quelque chose qui fonctionne bien chez les Ricains, c'est le service.

Un employé arrive, je m'explique au mieux, il me fait le plein avec le sourire et m'indique de m'adresser à la caisse pour le règlement.

Il remet le bouchon et me remercie d'avoir fait le plein dans la station, du moins, c'est ce que je comprends . Avant de rendre le monstre, je fais quelques photos.

Dodge Charger

~~Lors de la restitution du véhicule, l'employé qui contrôle le véhicule et veut me faire signer une fiche avec un dommage. J'explique que j'ai eu le véhicule ainsi et je refuse de signer, elle n'insiste pas. Pas de problème, je rends les papiers, tout est OK, je peux partir. Retour à l'hôtel en passant devant le mythique panneau "Las Vegas". Je demande l'adresse d'un coiffeur à la réception, ce n'est pas loin, environ 2 miles, j'y vais à pied sous un soleil de plomb. La largeur des rues et la taille des bâtiments faussent les notions de distances et de perspectives de l'étranger, même baroudeur. Le prochain carrefour dont on voit les feux est plus loin qu'estimé, la taille des feux est plus grosse, tout est plus gros ici, surtout les gens. Il fait chaud, il n'y a pas de vent, j'ai la chance d'habiter un corps qui marche bien, je ne souffre pas trop dans cette étuve. Plus de coiffeur à l'adresse ! Je me réfugie au frais dans un Subway où je mange une salade composée arrosée d'un Coca Pepper. Difficile de comprendre l'employée qui prépare le sandwich. Elle ne fait aucun effort, elle se contente de répéter ce que je ne comprends pas la garce mal embouchée, avec son regard vide. Elle me balance « slad » à plusieurs reprises, comme un éternuement et « whtels » dont le A est imperceptible. Je mets du temps à me traduire SALADE et WHAT ELSE, on est bien loin du charisme de Clooney .....

Le problème du Ricain, alors qu'il est en général assez aimable, c'est que le fait que l'on ne parle et qu'on ne pense pas comme lui dépasse son entendement. En dehors de ses frontières , voir celles de son état, le monde n'existe pas.

~~Retour à l'hôtel avec crochet par le strip. Instruction à ma femme pour changer mon billet d'avion, je ne peux le faire par internet. Je dîne au Mc DO à la place de chez « Mon ami Gaby » la brasserie du Paris. C'était blindé avec une queue pas possible pour manger en terrasse. Un truc sympa à faire en compagnie, pas seul.

Retour par le strip que j'arpente en mode balade.

Le spectacle est partout, tant dans la foule que sur les trottoirs où certains tentent de gagner quelques dollars en se costumant.

La police , les jolies filles dénudées, les personnages de BD, les sosies de célébrités, les supers héros et les mendiants aussi sont nombreux.

L'ambiance est festive, un peu glauque à certains angles de rues squattés par des punks et une faune interlope trônant au milieu de canettes vides.

Les néons, les lumières et la bouffe sont partout. J'ai mon compte, je rentre à la chambre, TV, zap, dodo.

C'est bien Las Végas,de jour, et de nuit.